L'absence unit et désunit, elle rapproche aussi bien qu'elle divise, elle relâche certains liens très forts, solides, elle les tend et les éprouve au point de les briser. Treize ans plus tard, il n'y a toujours aucun moyen de recoller les morceaux: la douleur s'amplifie...Ça n'est pas qu'un petit pincement, qu'une légère irritation, mais le genre de douleur qu'on ne peut ignorer. Une douleur si grande, qu'elle bloque tout le reste, fait disparaître tout ce qui vous entoure... jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense, c'est à quel point on souffre de son absence, de ce manque. Alors on espère, on espère qu'elle disparaisse d'elle-même, on espère que la blessure se referme puisqu'il n'y a pas de solutions, aucun remède miracle connu. Respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe... en vain..
Tu me manques, c'est horrible, tu me manques tellement... tout le temps, sans répits. Le souffle d'une vie coupé depuis des années, et aller quand même de l'avant, pour Toi, parce que la seule chose que j'ai pu retenir c'est qu'il faut savoir encaisser sans jamais, jamais flancher.
C'est comme ça qu'on avance.
C'est comme ça qu'on avance.